Chère Maîtresse,
du temps où l’on pouvait encore aller à l’école (ie avant-hier), mon fils me demandait souvent d’y emmener son jouet préféré. Et bien sûr, je disais toujours non. Il va être perdu, confisqué, il est trop encombrant.
Ah, chère maîtresse, les temps ont bien changé! Je regrette cette joie du départ à l’école, ce sourire de l’attente pour entrer dans la classe, ce bonheur de se savoir rassuré parce qu’on a emmené en secret son dinosaure préféré, et que maman, bien sûr, ne s’en est pas rendu compte.
Chère Maîtresse, les enfants ont finalement un sens incroyable de l’essentiel, celui-là même que l’on perd en grandissant. La seule chose qui compte, c’est de continuer à rêver.