#17 – Le guide du zizi sexuel

Alors honnêtement, je n’aurais pas parié un centime sur ce livre ! Et je l’avais bien mal jugé ! Acheté pour mon fils de 10 ans suite à quelques mauvais conseils donnés à l’école, ce livre est mon sauveur ! Une pépite qu’il a lue de A à Z, qui est extrêmement claire, bien expliquée, facile, organisée par thèmes et questions que les enfants se posent. Bref, un indispensable. Comme il faut rendre à Gérard ce qui est à Gérard, j’ai acheté ce livre sur les conseils de la Griffe Noire et comme d’habitude je n’ai pas été déçue ! Si vos enfants ont des questions qui démangent, foncez ! Le guide du zizi sexuel, Hélène Bruller & Zep, Glénat, 10,95€

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L’école, c’est comme le gruyère,

Chère maîtresse, L’école, c’est comme le gruyère, le meilleur est entre les trous. Non, ce n’est pas un proverbe suisse, mais le slogan de ce début d’année . Une âme charitable m’a rappelé ce matin que les vacances commençaient vendredi… C’est vrai que depuis la rentrée, je n’avais pas vraiment remarqué que cela avait repris. Il y a eu la première semaine de quarantaine, la semaine de covid, la 2e semaine de quarantaine, la semaine de l’angine… La vie d’un parent 2022 n’est qu’un gruyère permanent où le test nasal a remplacé le test sur table. Ah chère maîtresse, les temps changent et vous n’y pouvez rien… Vous gardez le sourire même sous votre masque et c’est déjà pas mal ! Les vacances approchent donc, je m’en réjouis, un peu de sérénité dans cette ambiance électrique où l’on tremble chaque matin d’avoir un zéro pointé à deux bandes. Avec un peu de chance, je vais même pouvoir bosser. Puisse la rentrée s’inspirer davantage d’un fromage hollandais, lisse et bien rond, que de son confrère suisse. Je n’ai rien contre le gruyère, mais j’en viens à préférer le babybel. Vous me direz, cette leçon mérite bien un fromage sans doute. Amicalement,…

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Signature

Il paraît que j'ai oublié de signer les cahiers de mes enfants. Sans doute étais-je trop occupée à signer ceci. Ceci n'est pas une simple signature, ceci est le début d'une aventure qui s'accompagne toujours d'une belle émotion. Ceci n'est pas n'importe quel stylo, c'est le stylo offert par mes parents pour la fin de mes études et qui signe toutes mes dédicaces. Ceci n'est pas n'importe quel jour, c'est le 1er anniversaire du lancement de ma flamme... Ceci n'est pas un scoop mais le lancement officiel du travail éditorial sur mon 4ème roman. Mon plus beau roman. Une amie se moquait de moi l'autre jour: "Mais Aurélie, tu dis toujours ça". Alors oui, sans doute, ce sera incontestablement mon plus beau roman... jusqu'à la prochaine fois. Beaucoup de choses se profilent, chacun de mes romans continuant sa route avec bonheur. Je mesure la chance que j'ai d'être entourée par les meilleures équipes éditoriales du monde et un mari patient... patient...patient... Au boulot! Aurélie

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A bas les cauchemars!

Chère Maîtresse, Vous avez trouvé mon petit bout fatigué. Depuis un mois, le poussin se réveille toutes les nuits, en proie à d’affreux cauchemars. Se coucher l’angoisse et le terrifie. Lui qui avait toujours dormi comme un bébé. Alors hier soir, je lui ai demandé de dessiner ses pires cauchemars sur une feuille de papier. Un monstre est apparu, enfin, m’a-t-il dit, des fusils aussi, et une grande forêt. Nous nous sommes emmitouflés, nous avons pris un briquet et dans le jardin, j’ai tendu la feuille au-dessus de notre brasero. Il me regardait étonné. « Ce cauchemar t’embête, nous allons le brûler. » Il ne pipait mot. « Si tu veux l’insulter, c’est maintenant. » Il est devenu tout rouge, puis a bafouillé, d’un air faussement vaillant : « Grosse patate ! » J’ai allumé le briquet, et le cauchemar s’est envolé en fumée. Fasciné par la flamme et les cendres accumulées, il est allé dessiner un second cauchemar, puis une troisième, qui ont eu la même destinée. Et cette nuit, il a dormi comme un bébé. Chère maîtresse, j’aimerais parfois avoir la simplicité d’un enfant de cinq ans et la naïveté d’un cœur d’enfant. #aurelietramier #flamme #cheremaitresse #amourmaternel #enfant…

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Quand je serai grand, je serai astronaute.

Chère Maîtresse, Mon fils est un rêveur. « Maman, quand je serai grand, je serai astronaute. ». Cela fait longtemps que cela dure, Thomas Pesquet crée des émules, et je comprends. Mais combien de rêves d’enfants pour un Thomas Pesquet ? Les chiffres laissent songeur. Je demande : « Et dans ta classe, les autres aussi veulent devenir astronautes ? ». Il me regarde effondré : « Non, tout le monde me dit que c’est trop difficile ». Je le regarde bien dans les yeux : - Tu sais, quand j’avais ton âge, moi je voulais être écrivain. - C’est vrai ? - Et tu sais ce que les gens me disaient ? - Euh… Que c’était impossible ? - Exactement. Son visage se fend d’un sourire grand comme une banane. Il se dresse d'un bond. - Et dans le pire des cas, je pourrai toujours travailler pour la NASA… ou devenir pilote d’avion! Chère maîtresse, je crois qu’à 9 ans, il est bien trop tôt pour renoncer à ses rêves. Parce que sans rêve, on ne sait pas où aller, et qu’avoir la tête dans les étoiles, c’est déjà un bon début pour qui veut être astronaute. Merci à…

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AH, TU PARS À 18 HEURES ?

Chers amis, la parentalité étant l'un de mes sujets de prédilection, je suis très heureuse de vous partager mon premier texte pour les Fabuleuses au Foyer! Et vous, à votre retour de congé mat, vous vous sentiez comment? Merci aux Fabuleuses pour leur confiance et leur enthousiasme!

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24 décembre: Le loup qui n’aimait pas Noël

#24 Choisir le livre pour le 24, c’est toujours un grand sujet ! Nous nous y sommes tous mis hier soir en débat familial. Et voilà notre choix, car il nous fallait bien sûr un livre en rapport avec Noël. Le loup qui n’aimait pas Noël, eh bien oui, pourquoi pas après tout, surtout si comme moi vous avez la tête farcie par toute cette course aux cadeaux et aux petits fours et que vous êtes fatigués avant d’avoir joué ! Par chez nous, on aime beaucoup le loup, ses couleurs, son caractère un peu grognon, son esprit bon enfant. Alors pour un cadeau de dernière minute, oui, on craquerait bien pour ce loup-là. Et bien sûr on le réconciliera avec Noël pour l’occasion ! Oriane LALLEMAND, Eléonore THUILLIER, Le loup qui n’aimait pas Noël, Auzou, 9,80€. #aurelietramier#calendrierlivresque#ideescadeaux #roman #littérature#livre#passion #noel #roman Oriane Lallemand @editionsauzou#leloup#loup#leloupquinaimaitpasnoel#noel#eleonorethuillier

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23 décembre – Les enfants sont rois

La fin de ce calendrier approche et j’ai beaucoup hésité pour les derniers ! Mais après réflexion, c’est le Delphine de Vigan que je choisis. Lu d’une traite, sur un sujet aussi complexe que les enfants mis en scène par leurs parents sur les réseaux sociaux. Ce qui me stupéfie, c’est la capacité de Delphine de Vigan à changer d’un roman à l’autre. Celui-ci est radicalement différent de tout ce que j’avais lu d’elle, et l’on est cette fois-ci pris par l'enquête davantage que par la plume. Mélanie est une star des réseaux sociaux et ses enfants avec. Seulement voilà, un jour sa petite fille est enlevée. Derrière le bonheur Instagram apparaît une autre réalité. Delphine de Vigan, Les enfants sont rois, Gallimard, 20€.

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22 décembre, Madeleine, résistante

Un cadeau de dernière minute ? Moi, je glisse cette BD au pied du sapin ! J’aime de plus en plus lire des bandes dessinées sur des sujets historiques, c’est beaucoup moins fatigant. Premier tome d’une trilogie encore en cours de publication, cet ouvrage retrace l’histoire de Madeleine Riffaud, née en 1924 et qui s’engage chaque jour davantage dans la Résistance. Le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’avait pas froid aux yeux, et comme elle est encore en vie, elle a travaillé elle-même sur le projet. Alors forcément, on reste un peu sur sa fin puisque ce n’est que le tome 1 mais cela vous ouvre la voie pour les deux prochains Noël ! J’ai particulièrement adoré les illustrations bleues en bichromie qui rendent la lecture apaisante. Madeleine Riffaud et JD Morvant, illustrations D.Bertail, Madeleine, résistante, Dupuis, 23,50€.

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21 décembre, Mille femmes blanches

Envie d’évasion et de grands horizons ? Je ne m’attendais à rien en ouvrant ce livre, et surtout pas à être happée à ce point. Etats-Unis, 1874, un chef indien, Little Wolf, propose un pacte ahurissant au Président américain : pour faire la paix, les peuples doivent s’unir. Pour cela, que les Blancs donnent mille femmes aux Indiens contre 1000 chevaux ! Les femmes seront renvoyées au bout d’un an, le temps pour elles de concevoir un enfant. Pour tenir le contrat, on vide les asiles psychiatriques et les prisons et l’on envoie en sus quelques volontaires un peu excentriques qui se préparent toutes à rejoindre leur époux à plumes. Parmi elles, May Dodd, enfermée par son propre père chez les fous parce qu’elle vivait avec un homme hors mariage. Elle y voit la porte du salut. On imagine le choc des cultures, l’arrivée de ces femmes de Chicago dans le camp cheyenne. La peur, la nature, les grands espaces, la découverte, la guerre, encore et toujours. Le plus sauvage est-il celui qu’on croit ? Ce livre ne vous laissera pas indifférent. Et il paraît qu’il y a une suite ! Jim Fergus, Mille femmes blanches, Pocket, 7,95€.

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20 décembre – Simon Thorn et le sceptre du roi animal

Encore une très belle série à offrir aux enfants à partir de 9 ans : Simon Thorn (Animox pour mes amis allemands !) d’Aimee Carter. Mon plus grand les a tous lus d’une traite et on était bien content de les trouver quand ils nous ont fermé les écoles 5 mois l’année dernière ! Il a aimé l’histoire assez structurée et l’univers merveilleux de ces personnes qui ont le pouvoir de se changer en animaux (la couverture française fait beaucoup plus junior que l’allemande, ne vous y méprenez pas). Tout le monde prend Simon pour un zinzin, normal, il parle aux animaux ! Jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il peut se métamorphoser et serait l’héritier du roi des aigles et de la reine des loups, en guerre depuis si longtemps… Un beau cadeau à faire découvrir. Aimee Carter, Simon Thorn et le sceptre du roi animal (1), Michel Lafon Poche, 7€.

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19 décembre – Les oracles de Teresa

Un peu de soleil pour illuminer tout cela avec cette traduction de l’italien menée de main de maître. J’ai eu la chance de rencontrer Arianna qui habite à Marseille et qui nous invite ici au chevet de Teresa, la grand-mère mourante qui ne dit plus rien depuis dix ans. A ses côtés nous trouvons ses filles, sa petite-fille, sa cousine et son aide-soignante Rusi, Péruvienne aux mille superstitions. Que des femmes donc car dans cette maison, d’homme, il n’y en a jamais eu. Teresa ne parle plus, mais il semble que l’heure soit venue de faire remonter les secrets les plus enfouis. Un roman doux et nostalgique qui égrène les silences et les amours déçues. On se laisse prendre par cette plume nerveuse et poétique. Arianna Cecconi, Les oracles de Teresa, Marabout, 19,90€. Marianne Faurobert

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18 décembre – La goûteuse d’Hitler

On continue avec un autre roman historique qui mérite le détour, La goûteuse d’Hitler. 1943 : Rosa, jeune Berlinoise sophistiquée, est contrainte de s’installer dans un petit village auprès de ses beaux-parents. Son mari est au front et Rosa est recrutée bien malgré elle pour devenir goûteuse d’Hitler. A l’angoisse générée par cette fonction s’ajoutent l’hostilité des autres goûteuses pour cette femme trop apprêtée et la boule au ventre d’être sans nouvelles de l’homme qu’elle aime. Ce roman, inspiré d’une histoire vraie, donne à voir un autre visage de la guerre, celui des vies simples brisées et qui ne se sont jamais reconstruites, mais aussi celui de la honte et du silence. Une plongée passionnante dans la vie quotidienne allemande, au cœur des militants, des opposants, et de ce désir de survivre. Je ne l’ai pas lâché. Rosella POSTORINO, La goûteuse d’Hitler, Le Livre de Poche, 7,90€.

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17 décembre – Vous reprendrez bien un petit chou?

Et sinon, vous reprendrez bien encore un roman ? Une petite gourmandise à consommer sans modération ? On retrouve donc aujourd’hui mon tout premier roman qui plaît toujours autant très exactement 4 ans après sa sortie ! Quel chemin parcouru pour Julia, Antoine et Sophie, trois parents modernes qui jonglent tous entre vie pro et vie perso. Et reprendre un petit chou, pourquoi pas après tout ? Mon roman, à croquer, n’est toujours disponible que sur Amazon ou en version numérique, qui peut aussi s’offrir ! Alors, on se laisse tenter ? Aurélie TRAMIER, Vous reprendrez bien un petit chou?, Amazon KDP, 14,50€.

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16 décembre – La part des flammes

Envie de vous plonger dans un roman à la Balzac ? La part des flammes est le roman qu’il vous faut. Gaëlle Nohant est l’une de mes grandes découvertes de l’année, moi qui suis fan de romans historiques bien ficelés. Prix des lecteurs du livre de Poche, ce roman mérite sa place dans vos petits souliers. Paris, mai 1897. Tout le gratin parisien se précipite au grand bazar de la Charité. On s’y presse pour voir la duchesse d’Alençon, Sophie, sœur de Sissi, qui se dévoue corps et âme à ses bonnes œuvres. Mais le bazar prend feu, emportant tragiquement une partie de la noblesse féminine parisienne qui s’y rendait pour vendre ou pour acheter. La jeune veuve Violaine de Raezal s’en sort et n’a de cesse de retrouver la jeune fille qui servait à ses côtés au stand de la duchesse, Constance d’Estingel. Trois femmes, trois destins, un incendie, une plume raffinée, un grand roman. Attention, la série « L’incendie du Bazar de la Charité » sur Netflix n’a rien à voir avec le livre. Gaëlle Nohant, La part des flammes, Le Livre de Poche, 8,70€.

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