Quand je serai grand, je serai astronaute.

Chère Maîtresse, Mon fils est un rêveur. « Maman, quand je serai grand, je serai astronaute. ». Cela fait longtemps que cela dure, Thomas Pesquet crée des émules, et je comprends. Mais combien de rêves d’enfants pour un Thomas Pesquet ? Les chiffres laissent songeur. Je demande : « Et dans ta classe, les autres aussi veulent devenir astronautes ? ». Il me regarde effondré : « Non, tout le monde me dit que c’est trop difficile ». Je le regarde bien dans les yeux : - Tu sais, quand j’avais ton âge, moi je voulais être écrivain. - C’est vrai ? - Et tu sais ce que les gens me disaient ? - Euh… Que c’était impossible ? - Exactement. Son visage se fend d’un sourire grand comme une banane. Il se dresse d'un bond. - Et dans le pire des cas, je pourrai toujours travailler pour la NASA… ou devenir pilote d’avion! Chère maîtresse, je crois qu’à 9 ans, il est bien trop tôt pour renoncer à ses rêves. Parce que sans rêve, on ne sait pas où aller, et qu’avoir la tête dans les étoiles, c’est déjà un bon début pour qui veut être astronaute. Merci à…

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